La carte : comment ça marche ?

La carte, c’est une grande partie de l’identité d’un restaurant. Elle doit être cohérente avec le lieu, tant par ces propositions que par ces tarifs et se veut le reflet de son cuisinier. Au Café de la Poste, on voulait qu’en plus de tout ça, elle respecte nos idéaux éco-locaux et qu’elle fasse partie d’une vraie démarche de sensibilisation …

L’idée ? Une carte sur ardoise, renouvelée tous les quinze jours, conçue à partir de produits frais, locaux et de saison. Des plats simples et généreux, qui font des clins d’œils amoureux au patrimoine gastronomique des Hauts-de-France et des Flandres. Et surtout, du partage, du partage et du partage. Une question, une critique, une suggestion ? On réalise tout sur place et par nous-mêmes, alors n’hésitez pas, en échangeant vous nous faîtes progresser !

A l’ardoise

L’avantage avec l’ardoise, c’est qu’elle peut évoluer très vite et se plier aux aléas de nos fournisseurs. Parce que quand on utilise des produits de saison et à plus forte raison des produits locaux, il faut accepter de ne pas toujours avoir ce que l’on veut quand on le veut. Le temps, la météo, parfois les épidémies … sont autant de facteurs qui influencent les producteurs et leurs récoltes. C’est aux restaurateurs de s’adapter à ces impératifs, pas aux produits ! Et l’ardoise est un merveilleux outil qui permet toute la réactivité et la créativité que ce mode de consommation impose.

Tous les quinze jours

A chaque produit sa saison. Oui, mais… Les saisons ne sont pas inscrites dans le marbre ! Les récoltes non plus… Réchauffement climatique, intempéries, et autres catastrophes modifient leur cycle séculaire. Chaque année est différente et amène son lot de tracas et de joies. Bref, si l’agriculture était un métier simple, il stimulerait sans doute plus de vocation (mais ceci est un autre débat…). Tout ça pour vous dire que si on a choisi de renouveler notre carte aussi souvent c’est pour coller au plus près à cette saisonnalité toujours en mouvement. Pour rester le plus proche possible de nos fournisseurs. Respecter leur labeur. Et par notre travail, édifier le leur.

Frais, local et de saison

C’est le dernier point, mais c’est sans doute le plus important. C’est par là que tout commence. Il n’y pas de nécessité à travailler à l’ardoise et à renouveler aussi souvent la carte, si ce n’est pour travailler avec des produits frais, locaux et de saison. Mais pourquoi ? Je crois de tout mon cœur en la richesse de ma région. Je ne suis pas la seule. Des centaines d’agriculteurs, d’artisans, de commerçants et de consommateurs s’engagent pour les Hauts-de-France et plus spécifiquement l’Audomarois. En produisant et en consommant sur une aire la plus réduite possible autour de nous, on enrichit la zone où l’on agit, on lui donne du pouvoir. Celui d’aller vers une production et une consommation respectueuse de l’environnement, des animaux et des hommes.

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